Médiathèque L'Ellipse

De Gwenola « Un livre plein de délicatesse sur la fin de vie, un sujet dur, mais qui nous emmène avec une grande émotion sur un chemin apaisé plein de vie et de gratitude. Très touchant...j'ai versé ma petite larme... »

                      Le gouter du lion / Ito Ogawa (P.Picquier, 2022)

Résumé : Les pensionnaires de la Maison du lion, un centre de soins palliatifs situé sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon, sont invités à quitter ce monde tels des convives rassasiés en choisissant, lors d'un goûter servi le dimanche, le mets qu'ils souhaitent savourer une dernière fois. En ce lieu, ils partagent leurs peurs et leurs petits bonheurs dans l'attente sereine de la mort. 

De Josette : « Il faut lire Grégoire Bouillier malgré (ou pour !) les 903 pages de son livre. Cet auteur a un style inimitable. Ça pétille, c’est profond, plein de points d’interrogation, de rebondissements avec parfois des mots vulgaires ou précieux selon l’humeur de l’auteur. C’est la personnalité de l’auteur qui fait l’intérêt de ce livre.

Malgré le sujet de ce roman ce n’est malgré tout ni triste ni glauque, mais percutant ! »

                       Le cœur ne cède pas / Grégoire Bouillier (Flammarion, 2022)

 Résumé : G. Bouillier se met dans la peau de Baltimore et de son assistante Penny, de la Bmore et investigations, pour enquêter sur la mort de Marcelle Pichon, retrouvée momifiée en 1985 dans son appartement du 18e arrondissement de Paris. L'ancienne mannequin s'est laissé mourir de faim et a tenu un journal d'agonie pendant quarante-cinq jours, mais n'a été découverte que dix mois après son décès.

De Jean-Pierre : « Les évènements de février – mars 1917 à Petrograd conduisent le Tsar Nicolas II à l’abdication, et la formation d’un gouvernement provisoire conduit par Kerenski. Il s’ensuit une période d’insécurité où tout peut basculer, soit du côté Blancs et menchévicks ou Rouges bolchévicks. Lénine prend le pouvoir le 24 octobre (7-9 novembre calendrier julien)

Trotski a la phrase célèbre : « Vous finirez dans les poubelles de l’Histoire ! »

Le parti Blanc forme une armée de volontaires contre le bolchevisme. La guerre civile éclate… La marche des Blancs comme des Rouges est jalonnée de massacres, destructions, poteaux d’exécutions. En Sibérie, le long du Transsibérien la situation est ubuesque… Les colonnes blanches ont des chefs différents. Des détachements militaires, français, anglais, américains débarquent à Vladivostok. Le soutien du Japon occupant la Mandchourie est recherché… La Légion tchèque de 70.000 hommes qui combattait avec la Russie tsariste veut rejoindre Vladivostok pour soutenir le gouvernement du nouvel État Tchécoslovaque créé en 1919. Pour corser le tout, il convient d’ajouter la présence d’un train transportant le trésor impérial sur ce même Transsibérien… En 1920 la guerre civile déborde par le conflit avec la Pologne.

J’ai voulu en savoir plus…  J’ai pris sur mes rayons : Cavalerie Rouge d’Isaac Babel, et l’ai relu en partie. Épopée en 34 récits de la guerre en Ukraine et Pologne.

Comment ne pas terminer en reprenant « Corto Maltese en Sibérie » génial Hugo Pratt ! Voyage dans les à-côtés du Transsibérien, de son or, du parti Blanc, des nobles russes en fuite, de la Légion Tchèque, d’un américain égaré… Aventures… et drames !

Blancs et les Rouges : Histoire de la guerre civile russe / Dominique Venner (Pygmalion/Gérard Watelet, 1997) 

De Florence : « Avec délicatesse et finesse Gaëlle Josse décrit les difficultés de communication intrafamiliale et non-dits. Le retour adulte d'Isabelle dans la maison familiale, sa confrontation avec son frère Olivier et son père atteint de la maladie d'Alzheimer la plonge dans son passé et fait ressurgir des scènes difficiles de son enfance. L'auteur exprime la difficulté à renouer le contact avec un père rude, violent et muré dans le silence, le souvenir de l’enfance blessée reste bien présent ainsi que la soif d'amour paternel. Les non-dits vont être dévoilés, le pardon pourra -t-il se faire? Par sa pudeur, sa sensibilité et sa poésie, ce roman est profondément touchant »

 
     La nuit des pères / Gaëlle Josse (Noir sur Blanc, 2022)

Résumé : Isabelle, appelée par son frère Olivier car la santé de leur père décline, rejoint le village des Alpes où ils sont nés. Elle appréhende ce retour mais sait qu'il s'agit peut-être l'ultime possibilité pour elle de comprendre qui était ce père si destructeur et difficile à aimer. Sur leur famille plane l'ombre de la grande histoire et des silences jamais percés.

De Salomé : [commentaire non communiqué] 

           Soufi mon amour / Elif Shafak (Phébus, 2010)

                                  *ce livre n’est pas au catalogue de la médiathèque

Résumé : Ella Rubinstein a en apparence tout pour être heureuse : une jolie maison dans le Massachusetts, trois beaux enfants, un chien fidèle.
Mais, à l’aube de ses quarante ans, elle se demande si elle n’est pas passée à côté d’elle-même. Les infidélités de son mari ne sont plus un mystère et les cours de cuisine du jeudi ne suffisent pas à exalter sa vie monotone. Décidée à reprendre une activité professionnelle, elle est engagée comme lectrice par un agent littéraire.
Sa première mission : rédiger une note sur un manuscrit signé Aziz Z. Zahara. Ce roman, qui retrace la rencontre entre le poète Rûmi et le plus célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz, va être une révélation pour Ella. Au fil des pages, elle découvre le soufisme, le refus des conventions et la splendeur de l’amour.
Cette histoire se révèle être le miroir de la sienne. Aziz – comme Shams l’a fait pour Rûmi sept siècles auparavant – serait-il venu la libérer ?